Le ju-jitsu, ou jūjutsu ou encore jiu-jitsu (littéralement : « art de la souplesse » ), regroupe des techniques de combat qui furent développées par les samouraïs durant l’époque d’Edo.
Elles enseignaient aux samouraïs et aux bushis à se défendre lorsque ceux-ci étaient désarmés lors d’un duel ou sur le champ de bataille.
Yōshin-ryū est l’une des plus anciennes écoles traditionnelles du Japon, ou Koryū, à avoir enseigné le jūjutsu pendant l’ère Edo.
Ces techniques sont parfois classées en quatre catégories principales :
atemi waza (« techniques de frappe »),
nage waza (« techniques de projection »),
kansetsu- waza (« techniques de luxation »)
ne waza (« travail au sol »).
Le concept principal du ju-jutsu est le jū, littéralement la « souplesse », c’est-à-dire éviter l’attaque frontale pour contrôler un adversaire plus fort, sans opposition de force.
Cette approche se retrouve dans l’expression « jū yoku gō wo sei su » : le doux maîtrise le fort.
Ce principe a donné naissance à un ensemble de techniques sophistiquées d’évitement, de canalisation de la force adverse, et de contrôle de l’adversaire par des déplacements, des frappes et des immobilisations obtenues grâce au contrôle des points vitaux et des articulations.
Les méthodes de combat connues comme le ju-jutsu sont vieilles de 1 500 ans au moins.
Les débuts du ju-jutsu peuvent être situés dans la période turbulente au Japon qui s’étalait entre le VIIIe et le XVIe siècle.
Cette période connut d’incessantes guerres civiles et les systèmes d’armement classiques furent développés et éprouvés sur les champs de bataille.
Les techniques de combat rapproché faisaient partie intégrante de ces systèmes afin de combattre efficacement des adversaires portant armes et armure.
Source WIKIPÉDIA